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dimanche 17 juillet 2011

Francois Hollande se positionne sur les déficits publics

A peine officiellement lancé dans la course à la primaire socialiste que François Hollande s'attaque à un des grands chantiers de la présidentielle de 2012. L'ex-premier secrétaire du PS estime que la gauche doit respecter l'objectif actuel du gouvernement de réduire les déficits publics dès 2013, alors que le programme socialiste table plutôt sur 2014. «La dette est l'ennemie de la gauche et de la France», explique le candidat aux primaires socialistes, dans Le Monde, daté du 17 juillet.

«Il ne faut pas changer de Constitution, il faut changer de président»
Le député de Corrèze explique qu'il ne s'agit pas de céder à une quelconque pression des marchés ou des agences de notation, mais de créer les conditions pour que la France retrouve confiance en elle. «Nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altèrerait toutes nos marges de manoeuvre», explique-t-il.

Interrogé sur le projet du gouvernement de réunir le Congrès sur la règle d'or budgétaire à l'automne, François Hollande assure qu'il prendra ses responsabilités. Selon lui, pour réduire les déficits et engager la France dans la voie du redressement de ses comptes, «il ne faut pas changer de Constitution, il faut changer de président».

«Lorsque Nicolas Sarkozy est arrivé à l'Elysée, le déficit budgétaire était d'à peine 50 milliards d'euros et la dette publique d'environ 65% du PIB», assure-t-il. «Aujourd'hui le déficit avoisine les 100 milliards et l'endettement représente plus de 85% du PIB. Ce n'est plus la faillite dont parlait François Fillon, c'est la banqueroute», ajoute-t-il.

François Hollande assure que s'il est élu, la première réforme du quinquennat sera la réforme fiscale. «Le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera».

Avec Reuters

Édite par E.F.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour les enfants comme pour les adultes, la culture est le terreau sur lequel poussera notre envie d'en savoir plus, d'étudier, de développer sa curiosité, son intelligence.
Un gouvernement peut donner ces outils, s'il le désire. Souvenons nous des radios libres, de la fête de la musique... Toutes des actions socialistes. Stop a la culture de type "Berlusconi". Mettons de solides moyens dans les têtes des français et arrêtons ce spectacle dégradant que sont certaines émissions actuelles.