Et la Culture à Coudekerque-Branche que devient-elle ?

Lors de son arrivée à la tête de la ville le maire a nommé l’épouse de son allié du Modem, à la direction du service culturel en affirmant dans la presse qu’enfin il y aurait un vrai professionnel de la culture à la ville. Que s’est-il passé depuis, rien, plutôt trois fois rien.

La dimension donnée à la culture par André Delattre était conséquente , le directeur en place alors, qui, rappelons le, avait créé le service culturel, avait œuvré non pour sa propre renommée mais avant pour que la population Coudekerquoise puisse choisir dans un échantillon d’offres ce dont elle pourrait bénéficier. C’est ainsi qu’on a pu voir la renaissance du cinéma , avec des animations et des interventions dans tous les domaines, avec cette dynamique insufflée alors et qui est toujours d’actualité. C’est ainsi qu’on a vu naître des festivals comme Focales ou des salons qui étaient montés avec le respect des participants dans la tradition Coudekerquoise (Salon du Livre, Salon des artisans, Salon de la gastronomie, Salon du bien être , etc….).

C’est ainsi qu’on a pu applaudir un grand nombre d’artistes de dimension nationale voire internationale(Dany Boon, Bigard, Raymond Devos, Guy Bedos, Jean Lefebvre, Maxime Leforestier, Hugues Aufray, Stephane Eicher, Patrick Timsit, Eric et Ramzy, Arthur, Bernard Lavilliers , Michel Boujenah, Mickael Jones, Michel Galabru et tant d’autres qui sont passés par l’Espace Jean Vilar, l’Espace du Maître de Poste ou lors de la Fête de la Nature et de la Flandre)

C’est ainsi qu’un partenariat a été créé avec les associations comme la Compagnie du Hérisson qui a dynamisé le théâtre dans la ville en s’inscrivant dans tous les projets relevant de paris qui paraissaient fous, comme l’inauguration de l’Espace Jean Vilar , du Maître de Poste , des journées du patrimoine, de festival de théâtre amateur ou des collèges, des sons et lumières mis en place par le service en étroite collaboration avec les associations et tant d’autres actions.

C’est ainsi que les associations porteuses de projets se voyaient aidées suivies dans leur cheminement avec souvent un apport supplémentaire du service.

C’est ainsi qu’une vie culturelle réelle commençait à porter ses fruits au vu de la participation conséquente des Coudekerquois comme lors des journées du patrimoine avec les animations dans tous les quartiers et surtout lors des Reconstitutions Historiques au jardin public du Fort Louis.

Qu’est devenu tout çà, une peau de chagrin, nombre d’associations ne participent plus à la vie de la ville, savez-vous quand aura lieu le Forum des Collectionneurs ?
La considération que porte l’actuelle municipalité pour les associations, qu’elles n’ont pas créées, est telle qu’elles ont de moins en moins de moyens pour exister, les autres par contre bénéficient arbitrairement du maximum, voyez, entre autres, l’Ecole de la Magie, demandez ce qu’elle coûte au vu du nombre de participants et le spectacle de magie créé à cette occasion.

Enfin on ne parlera pas non plus des différents liens tissés avec des artistes, comme Ronny Coutteure ou Jacques Yvart pour monter des projets dans les établissements scolaires.

Et la musique dans tout cela , l’éclectisme fut de rigueur , ainsi l’Orchestre National de Lille a fait son apparition et est resté fidèle à ces airs viennois qui faisaient vibrer l’Espace Jean Vilar, des musiciens contemporains sont venus créer leurs œuvres comme Omar Yagoubi, des opérettes ont été jouées, des soirées Rock ont eu lieu, le folklore n’était pas oublié, ni les artistes flamands etc, etc ……
Oui l’activité intense et riche faisait de Coudekerque-Branche une ville reconnue dans l’agglomération pour son offre diversifiée, et depuis plus rien, plus rien de spectaculaire, plus rien qui ne tire la vie vers le haut , qui fait estomper la grisaille.

La « vraie » professionnelle arrivée en 2008 qui n’a fait que poursuivre ce qui avait été commencé, n’est plus là, pourquoi ? Pour la remplacer David Bailleul j’en suis sûr utilisera du même subterfuge qui lui est cher : placer un membre ou un proche du parti socialiste à la tête du service pour essayer d’obtenir encore une fois les grâces du PS, comme la directrice des ressources humaines venant de Calais.

Mais en attendant les Coudekerquois aimeraient revivre les belles heures culturelles d’avant 2008 , ces heures qui faisait rayonner la Coudekerque-Branche, non grâce aux boules à facettes mais à l’implication et au dynamisme des Coudekerquois qui sont aujourd’hui dépossédés de ce qu’ils avaient réalisé ensemble.

La bande à DD