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mercredi 4 janvier 2012

Hollande "récuse" la TVA sociale et clarifie son projet fiscal

François Hollande, candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, a réaffirmé mardi 3 janvier son opposition à une "TVA sociale", que le gouvernement souhaite faire adopter dans les prochains mois.

"Je récuse la méthode et la disposition, a déclaré François Hollande, invité du journal de 20 heures de France 2. Je ne veux pas que les Français soient affligés de trois ou quatre points de TVA. Cela ne protègera pas des importations extérieures et cela aura des conséquences graves sur la croissance."

Mardi matin, la ministre du budget, Valérie Pécresse, avait annoncé que le gouvernement souhaitait faire adopter la mesure, qui consiste à alléger les charges salariales et patronales pour les transférer sur la TVA, augmentée de plusieurs points, "avant l'élection présidentielle".

FUSION DE LA CSG AVEC L'IMPÔT SUR LE REVENU

François Hollande a affirmé sur France 2 qu'il "fusionnera[it] la CSG [contribution sociale généralisée] et l'impôt sur le revenu, avec un même barème". Le candidat socialiste a ainsi tenté de mettre fin au flou qui entoure sa position après que le quotidien Les Echos a affirmé, mardi matin, qu'il avait renoncé à une fusion, prévue dans le projet du PS, au profit d'un "rapprochement".

"JE N'AI PAS CESSÉ DE FAIRE DES PROPOSITIONS"

François Hollande a notamment cité la réforme fiscale, érigée en "priorité" s'il était élu président de la République, pour répondre aux attaques de l'UMP sur son "absence de propositions". "Je n'ai pas cessé de faire des propositions, pendant la campagne des primaires et après, s'est défendu le candidat socialiste. J'ai proposé un contrat de génération, des moyens pour l'éducation nationale, un redressement des finances..."

François Hollande a confié qu'il dévoilera son projet "à la fin du mois", qui "s'inspire du projet du PS". A partir de ce dernier, établi en avril 2011, le candidat socialiste dit avoir constitué une "plate-forme où [il a] retenu [ses] priorités". Selon le député de Corrèze, le projet s'inscrit "dans les limites qui nous sont permises par le moment", avec notamment "l'obligation de redresser les comptes publics".

Le Monde

E.F.

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