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mardi 19 juillet 2011

Débattre ou non débattre?

Hantés par les divisions, les socialistes cherchent le mode d'emploi de la primaire


Les trois candidats à la primaire socialiste de 2007, lors d'un débat télévisé en octobre 2006. De gauche à droite, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Khan.
Débattre ou ne pas débattre ? La question divise les candidats à la primaire socialiste. Elle devrait être tranchée mercredi 20 juillet lors d'un comité national d'organisation de la primaire (CNOP).

Martine Aubry s'est montrée jusque-là la plus hostile à de véritables confrontations entre les compétiteurs. La maire de Lille a proposé une sorte d'oral télévisé individuel où les candidats seraient interrogés à tour de rôle durant cinq ou six émissions par des journalistes spécialisés sur des questions connues à l'avance.

"Ce n'est pas possible, argue François Hollande. Les candidats doivent passer en même temps, sinon les taux d'audience pourraient devenir un élément discriminatoire." Le député de Corrèze suggère un schéma comparable à celui de 2006, où les trois candidats socialistes avaient été interrogés côte à côte lors de trois émissions thématiques par les chaînes parlementaires, sans toutefois s'interpeller.

DÉFENDRE "L'ESPRIT" DE LA PRIMAIRE

En retard dans les sondages, Ségolène Royal, comme Manuel Valls et Arnaud Montebourg, sont les plus ardents défenseurs d'un débat. Lundi 18 juillet, la présidente de Poitou-Charentes, au cours d'une rencontre avec la presse, a mis en garde les récalcitrants, dénonçant une "stratégie de l'édredon". "La primaire est un défi démocratique, il serait bafoué s'il n'y avait pas de débat parce que les électeurs s'en retrouveraient frustrés. Les débats sont des moments de vérité", a-t-elle plaidé.

Manuel Valls défend lui aussi "l'esprit" de la primaire. "C'est une élection, avec une campagne électorale. Nous ne devons pas craindre le débat car nous sommes tous animés par un objectif de rassemblement. Nous avons des différences, à faire valoir sur les emplois jeunes, les retraites, les 35 heures, les déficits, la mondialisation, les alliances. Si ces différences sont réduites à des petites phrases, où à une partie de cache-cache, comme cela s'est produit ce week-end à Avignon, la primaire sera un échec", prévient le maire d'Evry. Arnaud Montebourg se dit ouvert à toute forme de débats, bilatéraux ou généraux.
LE MONDE Sophie
E.F.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne me souviens pas d'un quelconque débat entre les trois candidats aux dernières présidentielles. Malgré sa forte popularité, je trouvais Ségolène assez peu expérimentée lors des discours face a une grande foule. Espérons que son expérience acquise lors des dernières élections lui seront bénéfique.